Familles

Une maison d'artiste comme à la campagne en plein Paris

Olivia Roland Paris

Chez

Olivia Roland, Alexandra et Julien Hananel, Anouk, 6 ans et Théodore, 10 ans

Elle serait un peu l’Amélie Poulain de la rive gauche, avec un sourire pour chacun et une affection particulière pour les petits riens de l’existence. Olivia Roland vit libre – le terme a son importance – et seule, mais ne vous y trompez pas : il s’agit là d’une vie très entourée. Par son chat Providence, d’abord, jamais bien loin malgré son refus d’apparaître sur notre photographie de famille. Par ses amis, aussi, véritable seconde famille à ses yeux, toujours dans les parages de la petite maison. Par sa famille enfin. Olivia Roland a choisi de partager ce moment avec son neveu Julien et son épouse Alexandra dont elle est très proche, sans même parler des enfants, Anouk et Théodore, pour qui les lits sont toujours prêts et le frigidaire rempli. Pas seulement pour eux d’ailleurs : en plein Paris, c’est une véritable maison de campagne qu’a créé Olivia Roland. Tout est pensé pour l’ami de passage, le visiteur impromptu, l’enfant venu jouer. Porte et fenêtres sont toujours ouvertes, le jardin préparé pour recevoir, la table dressée. En s’approchant, on ne peut s’empêcher de penser à la maison du peintre Ary Scheffer, devenu le musée de la Vie Romantique dans le quartier de La Nouvelle Athènes à Paris. Une maison blanche, des volets verts et beaucoup d’éclectisme : est-ce là le secret du bonheur ? Ajoutez-y un peu de malice, une conversation tournant autour de choix de vie forts et une cheminée Art Nouveau…oui, le temps s’est arrêté et surtout illuminé, au cœur d’un été pluvieux.

Lieu

Paris

texte

Elsa Cau

Photographies et Vidéos

Clothilde Redon, Elsa David

Chez Olivia Roland, une maison d'artiste comme à la campagne en plein Paris
Chez Olivia Roland, une maison d'artiste comme à la campagne en plein Paris
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TSF

Olivia, qui êtes-vous ?

Olivia

Que dire ? J'adore la couleur et le mélange des genres quels qu'ils soient : j'affectionne des gens de tous les styles, de tous les milieux. J'ai des amis de 4 à 90 ans. J'aime mélanger les esthétiques dans un intérieur ou dans la mode. Je suis aussi un peu touche-à-tout. J'apprécie énormément de chiner, donc de chercher et conserver cette part d'enfance qui fait qu'on est créatif et qu'on est dans un émerveillement fréquent. Dans une autre vie, j'étais journaliste et rédactrice indépendante. À côté de ma profession, j'ai toujours fabriqué des choses. À l'époque, on ne parlait pas d'upcycling, mais c'est désormais le terme : créer des blouses à partir de draps anciens, imaginer des colliers qui étaient la revanche de la clé laissée au fond du tiroir, faire des collages avec des photos et des lettres dont je n'avais pas les doubles, etc. Jusqu'au moment où c'est devenu mon métier. Mon métier, c'est de transformer la matière et d'imaginer des pièces à partir, essentiellement, de tissus anciens. D'une robe, d'un foulard, je vais faire un coussin, un sac.

TSF

Quand cette transition du journalisme à la création s’est-elle faite ?

Olivia

Il y a une dizaine d'années. Je suis tombée sur un fonds de foulards anciens et j'ai commencé à en acheter. J'ai pensé qu'il s'agissait là de vrais tableaux, qu'il fallait rendre hommage à tous ces artistes. Parce que je suis frileuse, j'ai créé un poncho réversible doublé d'un patchwork de foulards en soie. Cela m'a permis de collaborer avec Petit H (Hermès, ndlr). Pour eux, je crée ce vêtement qu'ils nomment plutôt « cape ». J'assemble toutes les pièces moi-même, une à une. Par ailleurs, j'organise plusieurs fois par an des ventes privées sur rendez-vous.

TSF

Dans quel environnement avez-vous grandi et comment a-t-il influencé votre goût et votre mode de vie ?

Olivia

Enfant, mes parents m'ont traînée partout : visiter les musées, écouter de la musique, voir des ballets, arpenter des jardins, observer le beau, des choses qui élèvent l'esprit. À Boulogne, ma mère avait vraiment créé une maison anglaise. Elle y mélangeait déjà les tissus, même si c'était assez classique. Moi, j'étais très sensible au mouvement Bloomsbury, à quelque chose d'un peu plus créatif, peut-être un peu plus artistique, un peu plus communauté, un peu plus tout ça. J'avais déjà, petite, un rapport fort à la soie et à la fourrure, même si ce n'est plus politiquement correct de le dire (rires). J'ai ce souvenir des tiroirs de ma mère qui embaumaient Jicky (eau de parfum de Guerlain, ndlr). Elle mettait des savons dans ses tiroirs sur ses carrés de soie qu'elle portait sur la tête, autour du cou, noués à un sac... Je trouvais que c'était doux, que ça sentait bon. Et puis, les enfants ne portaient pas de grands foulards de soie comme ça. L'idée d'oser mélanger les choses, voilà ce que j’ai appris de mes parents. Ma mère faisait des bouquets de fleurs et a animé une émission de télévision sur cet art – à l'époque, il n'y avait pas beaucoup de chaînes. Elle écrivait aussi des articles pour des magazines anglais, elle a publié des livres… Les fleurs, c'est un peu comme les tissus. C'est-à-dire que, quand on ne peint pas, c'est une manière de créer des tableaux. Je pense que ça m'est venu en partie de là. Et puis, je me suis toujours amusée.

TSF

Et votre père ?

Olivia

Mon père était promoteur immobilier. Donc, il aimait l'architecture, évidemment. Il aimait la peinture moderne et abstraite. Bref, mes parents étaient des gens qui vivaient dans ce qu'ils aimaient. Et c'est vrai qu'en y réfléchissant, j'ai moi aussi besoin d'harmonie, de quelque chose qui apaise, qui enrobe, qui soit doux. J'ai besoin de créer une bulle. Quand je vais à l'hôtel, je m'approprie la chambre : je suspends des colliers à la fenêtre, je place une grande étole sur un bout du lit. Je crée un peu mon bazar, comme dans une roulotte.

TSF

Vous avez toujours vécu de façon atypique.

Olivia

Quand j'ai perdu ma mère, mon père habitait seul dans une grande maison et il avait tendance à m'appeler très souvent. J’ai pensé qu’il valait mieux réorganiser ma vie et c’est ainsi que je me suis installée dans une grande maison à Boulogne avec lui. On avait la chance qu'elle soit suffisamment grande pour que chacun ait son territoire. À l'époque, ce qui était drôle, c'est que mon neveu habitait cette maison et que mon frère y a habité aussi, que j'ai des nièces qui y sont passées.. une copine aussi, qui était entre deux appartements, y a vécu. C'était vraiment devenu une communauté transgénérationnelle. Bon, il fallait quand même des règles, je vous rassure ! Mon père n'était pas tout jeune, donc l'idée, ce n'était pas de dîner tous les soirs ensemble à table avec un côté pesant. Pour ceux qui étaient là, à l'heure du whisky – une habitude que mon père avait conservée de ses retours du bureau, on faisait un frichti… C’était libre et très sympa : vraiment, il nous a donné une leçon de savoir vieillir, c'est-à-dire de toujours s'intéresser aux autres. Il m’a appris que lorsqu’on est âgé, le secret, c'est de ne plus se regarder soi-même, parce que dans ce cas, on se trouve moins beau, plus lent, on a l’impression de ne pas avoir assez accompli, et j’en passe. Non, il faut continuer à s’intéresser aux autres : ses enfants et petits-enfants, ses amis, les amis de ses amis, etc. Je l'ai accompagné jusqu'au bout. C'était très atypique. On a eu de la chance. Bien sûr dans un tout petit espace, ç’aurait été impossible…

Chez Olivia Roland, une maison d'artiste comme à la campagne en plein Paris

Olivia Roland

J'aime le mélange des genres quels qu'ils soient : les styles, les objets, la mode, les gens... J'ai des amis de 4 à 90 ans.

Chez Olivia Roland, une maison d'artiste comme à la campagne en plein Paris
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TSF

J'ai l'impression que même si vous ne vivez pas en communauté ici, vous reproduisez quand même l’idée d'une maison ouverte.

Olivia

Quand je suis arrivée ici, j’ai tout de suite pensé que ce serait une maison ouverte. Le frigidaire est toujours plus ou moins plein, j'adore recevoir à déjeuner, à dîner, à prendre un pot autour de la table basse. J'ai deux familles : une famille-famille et une famille d'amis. L'amitié est très constitutive de ma vie. Je crois en sa force absolue. Plus qu’en l’amour… Disons que je suis moins douée en amour qu'en amitié, mais parce que pour moi, il faut de l'amitié dans l'amour. L'amour-passion, c'est chouette, mais ça passe. Il faut trouver ce moment où on met de l'amitié dans l'amour. Ça nécessite, à mon avis, beaucoup de paroles, d'échanges, plein de choses.

TSF

Les amis ont toujours été là, malgré la famille qu'ils ont pu fonder ?

Olivia

Oui, mais j'ai aussi été respectueuse : j’appelais moins, et surtout je suis devenue moi-même très proche des enfants, avec un lien réel, bien souvent. Aujourd’hui, les enfants de mes amis sont mes amis, on déjeune ensemble, on se parle. Ils comptent dans ma vie, c’est émouvant de les voir grandir, avoir des opinions, bosser comme des dingues, tomber amoureux. Donc, c'est pour ça que j'ai beaucoup de générations autour de moi. Je n'ai pas eu d'enfants. Je les aime : j’ai des amis de 4 à 90 ans, je vous le disais tout à l’heure. C’est peut-être pour cela que je n’ai jamais souhaité être maman. Je ne me sentais jamais prête ou concernée. À l'époque, quand j'avais 30 ans, c'était plus compliqué. Ce n'était pas un non revendicatif. Ce n'était simplement pas ma pensée, pas mon moment. Et puis, ce n’est pas arrivé que je tombe enceinte par hasard. Si la question s'était posée de façon très concrète, je ne sais pas quelle réponse j'y aurais apportée.

TSF

Finalement, on a l'impression d’avoir affaire à une famille plus large que si vous aviez partenaire et enfant !

Olivia

Peut-être, parce que c'est vrai que j'ai une relation forte avec tous ces gens-là. Dans certaines relations amoureuses, l’homme doit se dire qu’il y a beaucoup trop de place pour les autres, avec moi. Être avec moi, c’est accepter les autres de chez moi. Ces autres ne sont pas mes enfants, mais tous mes amis.

TSF

Quel lien entretenez-vous avec votre neveu, son épouse et vos petits-neveux, présents aujourd’hui avec vous ?

Olivia

J’entretiens une relation particulière avec Julien, puisqu'on a vécu ensemble en communauté transgénérationnelle. À l'époque où j'ai rejoint mon père après le décès de ma mère, Julien habitait aussi dans cette maison. Il est un peu comme un neveu petit frère. Alexandra, sa femme, est un peu comme une nièce. D’ailleurs, mon père l'adorait et réciproquement. Bref, c'est un couple merveilleux avec des enfants adorables qui sont souvent ici. Ils viennent dormir, on fait des activités le week-end ou le mercredi… C'est pour ça aussi qu'ici, j'ai des banquettes dans le salon parce que comme ça, les enfants comme les amis peuvent rester pour la nuit. Juste au-dessus du salon, j’ai aménagé les combles en petite chambre, aussi… plutôt pour les enfants. En haut, ils peuvent dormir aussi. Dans ma tête, avoir une maison, c'était pouvoir accueillir tout le monde.

TSF

Comment avez-vous trouvé cette maison et y avez-vous vécu en couple ?

Olivia

Pas vraiment. Ce projet a démarré alors que j'étais en couple, pendant le confinement. Je suis tombée sur cette maison en me disant : ce serait quand même bien d'avoir un lieu avec un extérieur, un lieu à moi. J’étais avec quelqu'un qui n'aimait pas la campagne. On s'est dit : ce sera la maison de campagne à Paris. Le nom de code à l'époque, c'était la datcha. L’idée, c’était une maison mi-anglaise, mi-russe, qui rende hommage au XIXᵉ siècle avec des meubles et objets comme rapportés de voyage. Cet amoureux m'a fait un cadeau merveilleux, qui est cette jolie cheminée Art nouveau.

TSF

Quels travaux avez-vous effectués ici ?

Olivia

En arrivant, j’ai découvert une maison à l’intérieur très seventies, dont un jacuzzi en bas et déjà ce plan inversé : cuisine et séjour à l’étage, chambre et salle de bains au rez-de-cour. En haut, tout était tapissé de moquette et la cuisine était terracotta. J’ai refait la peinture, les sols, les fenêtres, le chauffage… Sous la moquette, on a retrouvé les tomettes. J’ai aussi aménagé les combles pour créer ce grand espace pour les enfants. C’est leur cabane ! Bon, c'était la première fois que je faisais un chantier, je ne savais même pas ce que le mot « curage » voulait dire. Maintenant, je sais tout ! J’avais pris un architecte pour les plans de la maison, mais je voulais me consacrer seule au décor, faire à ma façon qui n'est pas une façon d'architecte. C'est même le contraire d'une façon d'architecte, parce que rien n'est forcément à sa place.

TSF

Ici, on écrit sur les murs et sur les meubles, on réutilise et on personnalise les tissus…

Olivia

Cela remonte au confinement. D'un coup, je me suis emparée d'un mur et j'ai commencé à écrire, coller, dessiner, etc. Je fabriquais et personnalisais déjà mes abat-jours. Là, dans le salon, je me suis amusée à faire un abat-jour d'or plutôt qu'un livre d'or, qui s’est d’ailleurs déporté sur un mur… Et puis les gens ont signé avec leurs mains, aussi.

TSF

Et le reste du décor ? Qu’avez-vous voulu créer comme ambiance, ici ?

Olivia

Le salon et même l’intérieur en général, je les ai pensés autour d’une pièce : la cheminée Art nouveau qui est vert et violet. Ces deux couleurs agissent en fil conducteur un peu partout. J’ai des assises assez basses, parce que j’aime recevoir au sol, à la marocaine ou façon années 1970 ! J’ajouterais que tout est chiné et, souvent, transformé. Par exemple, cette petite banquette dans le salon, je l’ai chinée puis passée à la bombe dorée. Le tissu, je l’ai chiné et j’en ai fait faire un double matelas. Les coussins, je les fabrique également avec des tissus chinés. Je fais tout cela sur commande aussi, parfois avec des tissus qu’on me confie, qu’on souhaite transformer parce qu’ils ont une valeur sentimentale particulière.

Chez Olivia Roland, une maison d'artiste comme à la campagne en plein Paris
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TSF

Parlez-nous de quelques objets ou œuvres que vous aimez particulièrement chez vous.

Olivia

Mon père a offert un petit dessin de Foujita à ma mère à l’occasion de ma naissance. J’y tiens beaucoup. Vous savez, ma mère est tombée enceinte à 45 ans. À l’époque, c’était comme devenir mère à 55 ans de nos jours ! Dans l’ensemble, les tableaux et photographies que vous voyez chez moi sont des travaux d’amis, comme ceux d’Édith Baudrand et de Julien Drach, ou encore de mon neveu Julien Hananel, des collages d’Axelle Viannay aussi… Et puis, j’ai un style très éclectique. Voyez la collection d’œufs dans mon salon, j’en ai de toutes provenances, c’est devenu un jeu pour mes invités : ils m’en rapportent au hasard de leurs pérégrinations… en bois, de couturière, russes, Wedgwood, peints…

TSF

Il y a aussi quelque chose de la petite maison anglaise, chez vous.

Olivia

Les Anglais, ils ont tout de même été forts pour le cosy, sans même parler d’une tradition affolante de confort, comme le tea-time. Oui, j’aime ce côté assises confortables et moelleuses, beaucoup de coussins, le mélange d’imprimés aussi…

TSF

Sans oublier votre passion pour le rotin !

Olivia

J’ai chiné l'armoire du salon, il s'agit de Perret & Vibert, les ancêtres de la CFOC (Compagnie française d'Orient et de Chine, ndlr). Le rotin ici a été un fil conducteur. Ensuite, j’ai trouvé la commode de ma chambre sur Leboncoin. Puis, au fil de mes trouvailles, j’ai mélangé rotin ancien, rotin anglais, rotin français des années 1950, rotin Second Empire…

TSF

Vous avez la chance d’avoir ce petit coin de jardin en plein Paris…

Olivia

Quand je suis arrivée ici, l’extérieur m’a beaucoup séduite. J’ai voulu faire un jardin de pots, comme c’était tout de même un jardin très ombragé, toujours avec mes couleurs : vert, blanc, violet, mauve. D’ailleurs, le rotin, c’est un peu le jardin qui entre à l’intérieur, comme un mobilier de jardin d’hiver. Et la salle de bains en bas, j'ai vraiment eu envie l’imaginer comme une petite cabane verte.

TSF

Où vous retrouvera-t-on prochainement ?

Olivia

J’organise toujours des ventes de vêtements et d’accessoires en foulards sur rendez-vous. Il suffit de me contacter sur Instagram. J'appelle cela du luxe vertueux : je travaille avec de toutes petites quantités, au gré de mes trouvailles.

TSF

Quelles sont les bonnes adresses de votre quartier ?

Olivia

Le Naguère, un café (66, rue Daguerre Paris XIVe) comme on n’en fait plus ou presque. C’est une vraie plongée dans un film de Sautet, la fumée en moins, la presse en plus : il fait kiosque ! L’institut Giacometti (5 Rue Victor Schoelcher, Paris XIVe) est situé dans un petit hôtel particulier ayant appartenu à Paul Follot, entre Art Nouveau et Art Déco. On peut même y prendre des cours de dessin ! La cave des papilles (35, rue Daguerre Paris XIVe) pour ses vins naturels et bio. Le cimetière Montparnasse (3, boulevard Edgar Quinet, Paris XIVe) est un poumon vert dans la ville que j’ai doucement apprivoisé. Sa présence me pesait au début, puis j’ai appris à le traverser et m’y poser parfois.

TSF

Que représente The Socialite Family pour vous ?

Olivia

Constance Gennari a eu une idée magnifique : elle prouve que l’on peut développer une marque avec générosité. En l’attelant à un média ouvert sur l’art de vivre ensemble et la famille – quel que soit le modèle familial – vous défendez des valeurs qui me tiennent à cœur.

TSF

Avez-vous une ou plusieurs pièces préférées de notre collection ?

Olivia

J’ai un faible pour les objets en verre, notamment les lampes Marta et les vases. Duetto Entre sculptures et bonbons ils apportent de la joie à l’utilitaire. J’aime aussi les canapés modulables Rotondo qui s’adaptent et autorisent le changement.

Chez Olivia Roland, une maison d'artiste comme à la campagne en plein Paris
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