Familles

Sur le port de Nice, un appartement lumineux aux accents italiens repensé par le duo fondateur de Studio Lelaz

Marion Lepetit, Erkan Varer et leur fille Raphaëlle chez eux à Nice

Chez

Marion Lepetit, Erkan Varer et Raphaëlle, 6 mois

Les stores en toile rayée, un peu passés par le soleil, clapotent doucement au gré du vent. Juste en bas, les pointus de Nice leur répondent en s’entrechoquant légèrement sous le soleil. Dans cet immeuble typiquement niçois aux couleurs pastel, la lumière s’infiltre partout. C’est bien ce qui a plu de prime abord au couple d’architectes fondateurs du Studio Lelaz. Sans oublier ce petit air d’Italie du Nord qui flotte à travers les matériaux et les volumes de cet appartement familial ouvert sur le port de Nice. En quittant Paris pour le sud de la France, Marion Lepetit s’était imaginée créer un univers aux murs de chaux blanche et au mobilier boisé. C’était sans compter sur les tonalités locales qui continuent plus que jamais, selon ses termes, de l’inspirer cinq ans plus tard. Association, déménagement, découverte, le duo a changé de vie en l’espace d’un an : de quoi piquer la curiosité de The Socialite Family. Nous les avons rencontrés chez eux, autour d’un petit-déjeuner brioché avec vue mer.

Lieu

Nice

texte

Elsa Cau

Photographies et Vidéos

Valerio Geraci, Carine Bouhier

Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice

Partout à Nice, l'architecture mêle les influences françaises et italiennes si spécifiques à la côte d'Azur...

L'immeuble niçois abritant l'appartement des cofondateurs du Studio Lelaz

Et les couleurs ne se retrouvent pas que sur les façades. Bien des immeubles dissimulent de spectaculaires halls d'entrée.

Studio-Lelaz vue
Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice, le salon avec vue mer
Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice

Sur la table de la salle à manger, dessinée par le Studio Lelaz, une paire de vases d'Eva K.Richard.

Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice, le salon avec vue mer
Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice

Sur une étagère dans le salon, des céramiques chinées et un vase signé Inès Angelini alias Umami, que nous avions aussi interviewée en famille...

Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice, le salon avec vue mer

Posé en appui dans un angle du salon, un miroir chiné Ultrafragola d'Ettore Sottsass.

Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice, le salon avec vue mer
Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice

Sur une étagère dans le salon, des céramiques chinées et un vase signé Inès Angelini alias Umami, que nous avions aussi interviewée en famille...

Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice, le salon avec vue mer

Posé en appui dans un angle du salon, un miroir chiné Ultrafragola d'Ettore Sottsass.

Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice, le salon avec vue mer
Marion Lepetit, Erkan Varer et leur fille Raphaëlle chez eux à Nice

TSF

Marion, Erkan, qui êtes-vous ?

Erkan

J'ai 36 ans, je suis architecte d'intérieur et papa de la petite Raphaëlle qui a maintenant 6 mois. On est très heureux.

Marion

J'ai 35 ans et... tout pareil ! On a créé notre agence tous les deux. On vit dans le Sud depuis cinq ans. Avant, on était à Paris. Moi, depuis dix ou treize ans, je suis Normande.

TSF

Quel est votre parcours, à chacun ?

Erkan

Je voulais être graphiste. J'ai basculé vers la photographie. Avant de m'intéresser au design... et de passer à l'architecture d'intérieur. Marion et moi avons étudié à la même école, mais n'avons pas du tout les mêmes compétences !

Marion

Esam Design, c'est l'École supérieure des arts modernes dans le XVIIe arrondissement de Paris. C'est une école privée, mais qui est reconnue par le CFAI (Conseil français des architectes d'intérieur, ndlr). Deux promotions nous séparaient.

Erkan

J'ai été en alternance et je suis passé par des agences d'événementiel et d'architecture hôtelière, Les Deux Ailes (depuis rebaptisée Girós & Coutellier, ndlr), puis l'agence de Fabien Gantois qui a en quelque sorte fait figure de mentor pour moi. Avec Marion, on a travaillé sur des décors pour la télévision

Marion

En fait, on s'est rencontrés sur un décor.

Erkan

Un décor floral.

TSF

Donc, vous ne vous êtes pas croisés à l'ESAM ?

Marion

Si, mais il ne m'a pas remarquée (rires). On s'est rencontrés quand je passais mon diplôme. On a eu une prof de design qui fut l'une de mes plus belles rencontres : Marianne Guedin, qui est scénographe végétale et chez qui j'ai ensuite fait mon alternance. À la fin de l'année, elle nous a mis... sur un décor à créer pour l'émission de téléréalité Secret Story ! Mais c'est sur le décor de Monumenta que je réalisais dans le cadre de ma formation avec Marianne Guedin qu'Erkan et moi nous sommes rencontrés.

TSF

Pourquoi dites-vous que vous n'avez pas les mêmes compétences ?

Marion

Erkan a construit sa carrière dans l'architecture d'intérieur et le domaine du luxe. Quant à moi, j'ai obtenu le même diplôme, mais je me suis concentrée sur les décors. Après, je suis passée chez Inès de la Fressange, pour qui je dessinais le lifestyle : la bougie parfumée, les foulards, les motifs... C'était intéressant, mais ce n'était pas ce que je cherchais, la mode. Et on a atterri tous les deux sur Enfin te voilà ! Là, c'étaient des décors pour la télé, on a dû en faire 120 en deux mois. On réalisait aussi des décors pour des clips, pour des maisons de luxe, pour des vitrines, des lancements, des dîners... C'était une expérience de dingue. J'ai donc bifurqué vers la scénographie avec Atelier LUM, une agence d'événementiel très cool et créative à Paris.

TSF

Quand et comment avez-vous décidé de vous associer ?

Marion

J'ai décidé d'arrêter l'événementiel : le rythme était très dense et j'avais aussi envie de revenir à mes premières amours, l'architecture intérieure. Il me semble qu'à ce moment-là, on a été sollicités par des copains pour faire un appartement. Nous nous sommes officiellement associés en juillet 2019 : on vient de fêter nos 5 ans !

Erkan

Au début, on faisait des petits chantiers d'appartements en parallèle de nos quotidiens. Puis est arrivé un moment où il a fallu prendre une décision... Je me suis lancé d'abord, en freelance. Je voulais monter une boîte et je voulais le faire avec toi. Je t'ai proposé, tu as hésité et, finalement, tu as bien voulu.

Marion

Erkan est très entrepreneur. Moi, j'étais en CDI et j'ai cette éducation concernant la sécurité... ça me faisait un peu peur, de sauter à pieds joints dans le même bateau, aussi.

Erkan

Pour l'instant, on est très contents de nos choix. Et puis en 2019, on s'est dit, va savoir pourquoi : soit on reste à Paris soit on quitte tout.

Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice
Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice

Lampadaire Parentesi d'Achille Castiglioni et Pio Manzu pour Flos, chaises Gueden, fauteuil Cab Cassina, dessin de Charlotte Colt et mobilier modulaire USM vert : ici, on est éclectique !

Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice

Au mur, un tableau d'après Fernand Léger et un portrait de Marion par Charlotte Colt.

Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice

Au milieu des objets chinés, trois carafes de Marianne Guedin.

Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice
Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice

Lampe "Les Siciliennes" éditées par le Studio Lelaz.

Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice
Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice

Lampadaire Parentesi d'Achille Castiglioni et Pio Manzu pour Flos, chaises Gueden, fauteuil Cab Cassina, dessin de Charlotte Colt et mobilier modulaire USM vert : ici, on est éclectique !

Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice

Au mur, un tableau d'après Fernand Léger et un portrait de Marion par Charlotte Colt.

Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice

Au milieu des objets chinés, trois carafes de Marianne Guedin.

Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice
Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice

Lampe "Les Siciliennes" éditées par le Studio Lelaz.

Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice
Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice

Notre vision a évolué avec les années : on est à la recherche de clients qui apprécient le côté authentique, artisanal, fait main que l'on apprécie dans le luxe. C'est peut-être générationnel...

Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice

TSF

Changement de vie, de lieu, de travail... Vous avez tout fait en même temps, en quelque sorte.

Marion

À six mois près !

Erkan

Tout s'est un peu mélangé. Au début, c'était : « Allez, viens, on monte une boîte. » On a un pote qui avait une place dans son bureau, il nous proposait de sous-louer... Et là, on s'est posé beaucoup de questions. Pour, in fine, se dire : « On quitte Paris, on va faire ça ailleurs. »

TSF

Pourquoi quitter Paris ?

Erkan

Depuis mes 20 ans, j'ai envie de quitter Paris !

Marion

De mon côté, j'ai mis beaucoup de temps. J'ai adoré ma vie à Paris et je ne me voyais pas partir dans le Sud.

TSF

Parce que, tout de suite, la décision, c'était le Sud ou rien ?

Marion

Pas forcément : cela pouvait être à une heure, comme à huit heures de Paris !

Erkan

J'avais même évoqué l'Australie.

Marion

Et puis, il faut recontextualiser : quitter Paris avant le confinement, ce n'était pas vraiment à la mode... Tout le monde nous regardait avec des yeux ronds, l'air de se demander ce qu'on allait bien pouvoir faire...

Erkan

On venait ici, chaque été, dans le coin. Pas à Nice, mais du côté de Cannes, où mon père a une maison. On s'est dit : « Commençons par une ville au bord de la mer et on verra plus tard si on veut aller plus loin dans les terres. En 2020, coup de bol : on a été confinés chez mon père. »

Marion

On a quitté Paris juste avant, donc on a déménagé quasiment en même temps que le confinement, sans le savoir. On pensait avoir un point de chute le temps de trouver quelque chose.

Erkan

On s'est vite fixés à Nice, mais pas dans le quartier du port, on pensait que ce serait trop cher pour nous. Puis on a trouvé cet appartement qu'on adore, mais dont on est locataires – nous n'avons pas les moyens d'acheter !

Marion

Le quartier est super, c'est celui des antiquaires et notre bureau est juste à côté. On le partage avec l'artiste Charlotte Colt. Il faut dire qu’en quelques années, Nice a vraiment bougé, s'est dynamisée.

TSF

Quitter Paris, cela vous a permis de mieux travailler ?

Erkan

En tout cas, on se sent moins dans la masse. Notre vision même du luxe a évolué avec les années : on est à la recherche de clients qui apprécient le côté authentique, artisanal, fait main que l'on apprécie dans le luxe. C'est peut-être générationnel...

Marion

C'est aussi plus facile dans le Sud de travailler avec des artisans, d'aller les voir.

TSF

Dans quel environnement avez-vous grandi et comment a-t-il influencé vos goûts ?

Erkan

Je suis né à Istanbul. Nous sommes arrivés en France, en banlieue parisienne, quand j'avais à peine plus d'un an. Mon père est un ex-communiste révolutionnaire... L'intérieur n'était pas franchement au centre des préoccupations. Je le décrirais comme vide (rires), en tout cas sans décor spécifique. Mes parents se sont séparés et on a beaucoup déménagé, avec mes frères et ma sœur, dans Paris, à Montpellier, Saint-Mandé, Vincennes... et Nice. On était une famille soudée, quand même. Et tous les étés, on retournait en Turquie. Ma mère, elle, est turque-arménienne. C'est ma sœur qui m'a donné le goût du design. Parce que moi, j'étais un peu perdu. J'étais parti en Australie, comme beaucoup de gens, pour être ailleurs qu'en France. Quand je suis revenu, mon père m’a dit : « Ce serait bien que tu reprennes des études, quand même, parce que tu ne sais pas où tu vas ! » C'est vrai que l'artisanat et le design m'avaient toujours intéressé.

Marion

Moi, j'ai grandi en Normandie. Mes parents sont toujours ensemble. J'ai été élevée dans une grande maison au décor assez classique, ma mère soignait l'intérieur, c'était toujours joliment décoré et apprêté. On ne m'a pas transmis une culture du design ou de l'architecture particulière. En revanche, ma grand-mère avait un appartement plein de passementerie : ce souci du détail, je l'ai toujours aimé. Je n'aimais pas ses meubles anciens, mais elle me disait : « Tu verras, tu y prendras goût plus tard, ton œil va s'affiner ! » À son décès, j'ai récupéré beaucoup de choses que j'ai encore... et j'aime mélanger tous les styles, comme prévu ! Finalement, c'est pareil chez tout le monde, ces histoires de transmission très simples.

TSF

Comment décririez-vous le style du Studio Lelaz ?

Erkan

On n'arrive pas à le définir, je crois.

Marion

Parce qu'il n'y a pas un style particulier. On s'adapte. Plusieurs critères entrent en compte pour chaque projet, l'histoire du lieu, le cahier des charges du client… Ce qui revient fréquemment, c'est le tissu et les rayures.

Erkan

Je suis plus dans la matière et le minimalisme.

Marion

On échange beaucoup.

TSF

Qu'avez-vous voulu créer ici, dans votre appartement ?

Marion

On est arrivés avec rien, vraiment rien. J'ai tout cherché sur Leboncoin. Maintenant, on mélange avec du contemporain comme USM, des pièces d'éditeur, des pièces de copains designers.

Erkan

En arrivant ici, on s'était dit : on reste un an dans cet appartement avant d'acheter quelque chose.

Marion

Ça fait quatre ans (rires).

Erkan

Donc on n'a pas fait de travaux, seulement de la décoration.

Marion

Et comme je suis toujours dans la couleur et les motifs, j'avais pensé pouvoir tenter le décor blanc, bois, plus « du sud » ! Peine perdue : je n'y arrive pas. Ce n'est pas grave, tant mieux, ce n'est pas moi. On aime beaucoup l'appartement tel quel : dans l'entrée par exemple, on se croirait un peu en Italie... C'est vrai qu'à Nice, toutes ces façades colorées et italiennes m'inspirent et m'influencent.

Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice, la chambre d'enfant
Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice, la chambre d'enfant
Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice, la chambre d'enfant
Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice, la chambre d'enfant
Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice, la chambre d'enfant
Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice, la chambre d'enfant
Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice, la chambre d'enfant
Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice, la chambre d'enfant
Studio-Lela raquette
Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice

TSF

Pouvez-vous me parler d'une ou plusieurs pièces que vous aimez particulièrement ici ?

Erkan

Moi, la pièce à laquelle je suis attaché, c'est la photo dans le salon d'une de mes amies d'enfance, Laure Tiberghien.

Marion

Parlons de la table basse du salon ! Fabriquée par Erkan. Il a aussi fabriqué le tabouret en carrelage.

Erkan

J'avais trouvé des pieds sur Leboncoin...

TSF

Quel serait votre chantier de rêve ?

Erkan

Un bateau.

TSF

Quelles sont vos actualités ? 

Marion & Erkan

Nous venons de livrer une brasserie, appelée Les Mimosas, cours Saleya à Nice. Nous sommes en plein chantier d'une villa familiale à Biot, d’un hôtel du groupe Accor en Espagne et d’une maison au Perreux-sur-Marne.

TSF

Que représente pour vous The Socialite Family ?

Marion

J'ai une réelle affection pour le média depuis le début des parutions. J'aime le parti pris éclectique des portraits, la notion de l'intime, ouvrir les portes de son intérieur sans devoir rentrer dans des cases de styles ou de modes pour un magazine. Les reportages sont singuliers et conviviaux.

TSF

Avez-vous une ou plusieurs pièces préférées dans notre collection ?

Marin & Erkan

La chaise Achille, la ligne et les proportions sont parfaites. Et la table basse Carlotta avec son plateau en marbre rose et ses pieds en iroko, intemporelle !

TSF

Quelles sont vos bonnes adresses à Nice ?

Marion & Erkan

Fanfan et Loulou, la Cave des Copains, pour les vins nat', les vinyles et la bonne humeur ! Les Œillets, au comptoir l'hiver ou en terrasse l'été : l'accueil des garçons, c'est comme à la maison ! Barale : incontournable pour leurs raviolis et panisses, en plus l'équipe est trop sympa. On pousse quelques kilomètres pour découvrir la Villa Kérylos à Beaulieu-sur-Mer, un bijou architectural inspiré de la Grèce antique.

Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice

Posée sur la table basse du salon,

s'intègre discrètement dans son environnement coloré.

Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice, le salon avec vue mer
Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice

Suspension Caravane dans la chambre à coucher parentale.

Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice

Dans l'entrée, un miroir en pied Lipstick par Roger Lecal et un tableau de Lucas Le Roy.

Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice
Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice
Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice

Posée sur la table basse du salon,

s'intègre discrètement dans son environnement coloré.

Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice, le salon avec vue mer
Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice

Suspension Caravane dans la chambre à coucher parentale.

Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice

Dans l'entrée, un miroir en pied Lipstick par Roger Lecal et un tableau de Lucas Le Roy.

Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice
Chez Marion Lepetit et Erkan Varer à Nice
L'immeuble niçois abritant l'appartement des cofondateurs du Studio Lelaz
L'immeuble niçois abritant l'appartement des cofondateurs du Studio Lelaz
L'immeuble niçois abritant l'appartement des cofondateurs du Studio Lelaz
L'immeuble niçois abritant l'appartement des cofondateurs du Studio Lelaz
L'immeuble niçois abritant l'appartement des cofondateurs du Studio Lelaz
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