Inspiration
Rotin, quand tu nous tiens
Si le rotin connaît un premier succès sous le Second Empire et ses salons d’hiver où l’on profite de la lumière extérieure tout en restant à l’intérieur, c’est après la guerre, alors qu’arrive la mode des maisons secondaires – que l’on souhaite meubler autrement que son intérieur urbain – qu’il se démocratise. Les années 1970 achèveront de confirmer ce désir d’authenticité et de retour à la nature. À l’époque, ce tressage est omniprésent et pare une grande partie de la proposition de mobilier. Aujourd’hui encore, cet art de la vannerie nous évoque la douceur de vivre, le soleil. Il est synonyme de voyage, de retour à des choses simples. Essentielles. Et c’est bien pour cela qu’on ne se cantonne pas à une seule pièce ! Depuis son retour dans nos vies – qui coïncide avec l’engouement autour du « vintage » et du style scandinave – le rotin est plus que jamais présent dans la chambre des grands comme des plus petits. Tête de lit ornementale, couchage d’enfant ou encore berceau pour bébé… Pourtant, cette fibre recèle en elle un potentiel énorme dont on a envie toute l’année et pas seulement dans le coin nuit ! Lumineuse, chaleureuse, sur The Socialite Family, nombreuses sont les familles à l’avoir adoptée et ce, dès le salon. Que le bois soit support d’un canapé chez Valentine Gauthier, d’un espace de vie entier comprenant fauteuil, table ou chaise chez Yoan Marciano mais aussi d’un bar chez Annick Lestrohan, d’une table de chevet chez Laia Aguilar ou même d’un luminaire, sur notre lampe à poser Gioia ou nos appliques et suspensions Amalfi, une chose est sûre : le rotin fait son effet. À mélanger à d’autres matières, à d’autres couleurs ou à d’autres motifs pour jouer les contrastes, cette matière peut réellement se montrer surprenante en décoration. Il devient alors difficile de s’en lasser ! Illustration en quelques images où les orientations colorées uniques du rotin et ses mille manières de le travailler nous donnent plus que jamais des avant-goûts d’été.
texte
Caroline Balvay
Cet art de la vannerie nous évoque la douceur de vivre, le soleil. Il est synonyme de voyage, de retour à des choses simples. Et c’est bien pour cela qu’on ne se cantonne pas à une seule pièce !