Inspiration
Interview croisée
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Collaboration: Le Calendrier de l'Avent
The Socialite Family x Oh My Cream
Il est des duos qui décuplent le pouvoir du beau comme nul autre. Cosmétique d’un côté, design de l’autre. La réunion des deux a fait naître un objet hybride qui ravira les grands enfants que nous sommes : le calendrier de l’Avent The Socialite Family x Oh My Cream. À l’occasion de sa sortie, Constance Gennari et Juliette Levy Cohen, les fondatrices respectives de ces univers emblématiques, se sont retrouvées pour en discuter, mais aussi pour parler aussi du pouvoir du beau et de la transmission. Une rencontre événement, quatre années après une première collaboration qui avait déjà fait de nombreux émules.
Retrouvez notre chaise
et son imprimé à rayures devenu iconique.
TSF
Constance, Juliette, comment vous êtes-vous rencontrées ?
Constance
La première fois, c’était il y a quelques années pour un autre projet en commun : une trousse de toilette The Socialite Family qui accueillait déjà certains des produits Oh My Cream. Cette collaboration était super. Donc quand vous êtes revenues vers moi à nouveau pour cette pièce qui est un incontournable chez vous, c’était un plaisir.
Juliette
On était ravies que tu acceptes à nouveau, puisque, effectivement, on s'est rencontrées il y a quatre ou cinq ans. Je venais d'accoucher et on a fait ensemble la trousse de l'été. J'ai un très bon souvenir de cette collaboration. Elle avait cartonné.
TSF
Comment est née l’idée de réaliser un calendrier de l’avent ensemble ?
Constance
Le calendrier de l’avent d’Oh My Cream est iconique avec ses produits taille réelle - ce ne sont pas des échantillons. Chaque année, les gens l’attendent. C’était un super challenge pour nous de travailler dessus.
Juliette
C’est vrai que notre calendrier est en rupture de stock systématiquement. Cette année, on était ravies de s’associer à The Socialite Family pour imaginer un objet déco iconique. L’idée était de pouvoir le garder longtemps.
TSF
Justement, c’était important pour vous de réaliser un objet à part entière qui dure et dont on pourrait se servir à l’envi, même après les fêtes ?
Juliette
Absolument ! C'est une véritable boîte à garder, qu'on peut exposer dans son salon. Et pour la première fois, on peut vraiment réellement retirer tous les systèmes de tiroirs pour avoir une vraie grosse boîte. Ce ne sont pas juste de petits tiroirs dans lesquels on peut ranger ses bijoux. Nous cherchons à nous améliorer d’année en année. Cette fois, on peut mettre les legos des enfants, les sous-vêtements, tout. On a énormément de valeurs en commun avec The Socialite Family et notamment les démarches RSE qui nous tiennent beaucoup à cœur. C’était évident qu'on ne pouvait pas produire chaque année un calendrier de l'avent qui soit juste un emballage, un réceptacle. Cela devait être quelque chose qu’on devait pouvoir avoir envie d’exposer chez soi.
Constance
Et surtout, c'est une fabrication italienne. Et ça, moi, ça me touche beaucoup parce que, comme tu le sais, je suis franco-italienne. Et chez The Socialite Family, on travaille beaucoup en Italie. Tous nos tissus, nos assises, nos luminaires, y sont fabriqués pour bénéficier de leurs savoir-faire exceptionnels. Et donc, je suis très fière que ce soit la même chose pour cette boîte.
Juliette
C'est aussi pour cela qu'on est venus vous chercher, te chercher, parce qu'on sait que vous avez l'amour des savoir-faire locaux quand c'est possible. Que vous aimez les objets beaux, intemporels, bien pensés et avec des vraies valeurs en termes de fabrication derrière. Et ça, ça nous touche beaucoup. On a vraiment cet esprit en commun.
TSF
Et pourquoi l’envie que ce calendrier de l’avent prenne la forme d’un vanity de voyage ?
Constance
J’ai toujours aimé cet objet que l’on emporte en voyage et que l’on laisse généralement dans sa chambre ensuite. Je trouvais que c’était incroyable d’avoir une malle comme ça, de la revisiter dans son allure sans la dénaturer dans son objectif premier, c’est-à-dire : y ranger ses produits de beauté. Libre à chacun ensuite de la détourner comme il le souhaite. Vous qui nous lisez, quand vous l’aurez chez vous, dites-nous ce que vous allez en faire ! C’est toujours intéressant de découvrir la vie des objets.
TSF
Parlez-nous des motifs choisis pour le vanity ?
Constance
On ne se refait pas, j'ai évidemment travaillé avec du léopard et de la rayure. Chez nous, le léopard est un motif en jacquard culte et très intemporel, selon moi. J’aime le mélanger à d’autres motifs qui tranchent. C’est le cas de notre rayure qui est entrée dans la collection il y a déjà un moment. Je recherche toujours à jouer avec le contraste des formes et des matières.
Juliette
C’est ce que j'ai adoré ! Je t'avoue, je n'aurais jamais imaginé que ces motifs inattendus puissent aller ensemble et en fait ça fonctionne parfaitement. Cet effet de surprise quand on ouvre le vanity, je me souviens de l’avoir précisément ressenti en découvrant les premières photos.
"Le beau est partout. Il faut savoir le voir, regarder autour de soi."
TSF
Juliette, vous avez choisi plusieurs pièces The Socialite Family pour vos nouveaux bureaux. Lesquelles et pourquoi ?
Juliette
C'est vrai qu'on s'est fait très plaisir. On a emménagé dans nos nouveaux bureaux il y a un petit peu plus d'un an. Et quand on a dû penser à la déco, je suis notamment allée voir du côté de The Socialite Family. J’aime le beau et j'ai remarqué que je ne passais pas la même journée quand j’avais des vêtements dans lesquels je me sentais bien et que je ne travaillais jamais aussi efficacement que dans un joli bureau qui me ressemble. On a, entre autres, la grande table
avec les chaises Libera dans notre salle de réunion. On a essayé aussi d'imaginer plein de petits coins plus cosy pour faire des points informels ou pour bosser sur son ordi, sans avoir à s’asseoir sur une chaise du bureau. J’ai eu un coup de cœur absolu pour les chauffeuses
en laine bouclette blanche. Elles sont très chaleureuses avec une petite
blanc crème. J’aime beaucoup le blanc. Les bureaux sont très blancs (rire). C'est vrai que ça fait son petit effet.
Constance
Merci ! Si tu as envie de
et de mettre un beau léopard tu peux. Tout est déhoussable.
Juliette
Je ne savais pas ! Je vais peut-être oser maintenant qu’on va avoir le calendrier dans le bureau.
TSF
Comment cultivez-vous le beau, chacune ?
Juliette
Le beau, pour moi, est très important au quotidien. Je l'associe vraiment à quelque chose qui me fait du bien. Il n'y a rien de plus subjectif aussi, mais c'est vrai qu’une belle matière, un design qui va durer, un produit qui va m'apporter du réconfort, faire que je me sente mieux, c'est absolument essentiel. Au quotidien, cela change vraiment mes journées. Je l’ai dit, j'aime beaucoup le blanc. J'avoue qu'il m'apaise. J'ai appris avec le temps à amener quelques petites touches de couleur, notamment grâce à ta marque, Constance. Le vase Duetto, par exemple, c’est ce genre de pièces qui apportent des touches de couleur de façon assez subtile.
Constance
Tu as raison, le beau se cultive au quotidien. Il y a la routine beauté aussi. Ça, on se dit que c'est naturel, qu'on a envie tous les jours d'avoir sa petite routine beauté. Tout le monde l'a, à sa façon, par son éducation aussi. Et toi avec Oh My Cream tu es tellement forte pour proposer une diversité de produits qui donnent envie et qui ont de bonnes formules. Dans la vie de tous les jours, moi, je suis dans la quête du beau en permanence. Ça change aussi avec l'âge. C'est un peu comme les crèmes, tu les changes avec le temps. Ton goût se modifie avec l'âge, aussi. Il s'affirme, tu as envie d'autres choses. Aujourd'hui, je suis dans une période plutôt années 1980, qui va tourner davantage autour du noir, de la laque, mais pas que. Parce que je vais la mélanger avec de l'ocre, avec des motifs, anciens ou pas. Beaucoup de tapisseries, aussi, en ce moment. Ça évolue en permanence. Il y a cinq ans, je n'étais pas du tout là-dedans. Et dans cinq ans, je n'en aurai peut-être plus du tout envie. Le beau est partout. Il faut savoir le voir, regarder autour de soi.
TSF
La beauté est une affaire de transmission. Vous qui êtes mères, que souhaiteriez-vous transmettre à vos enfants ?
Juliette
Ma mère m'a appris très jeune à prendre soin de moi de la façon la plus simple, mais la plus empreinte de bon sens aussi : nettoyer sa peau correctement le soir, l'hydrater le matin, ajouter une petite touche de blush ou un peu de brillant à lèvres, avec beaucoup de subtilité et de naturel. Avec toujours cette envie d'être une meilleure version de soi-même, mais sans que cela se voie. Je crois qu'au fond, ce qu'elle a voulu me transmettre et m'insuffler, et je ne la remercierai jamais assez, c'est une confiance en moi. Je crois que c'est aussi pour cela que j'ai choisi ce métier, parce que pour moi, vendre des crèmes n'a rien de futile, puisque cela permet aux gens de prendre soin d'eux, et avec le temps, d'avoir plus confiance en eux. Je crois que c'est ça, finalement, que j'ai envie de transmettre à mes deux petits garçons, parce que je pense que c'est quelque chose d'absolument essentiel qui fait la différence. Dans la vie, avoir confiance en soi, croire en soi, oser être peut passer parfois par la beauté, par des gestes simples au quotidien qui permettent de se reconnecter à sa peau, à son corps, à qui on est.
Constance
Bien dit ! Moi j’ai notamment deux ados à la maison : ma fille de 12 ans et mon fils de 14 ans (le dernier est plus petit, 4 ans). Et forcément ils commencent à se regarder dans le miroir, sans parler de l’influence des réseaux sociaux. C’est très intéressant. Ma fille est d’ailleurs beaucoup plus axée sur les produits de beauté que moi.
Juliette
Tu sais qu’on a beaucoup de filles qui sont pointues et qui amènent en boutique leur mère pour leur faire découvrir des produits.
Constance
Ça ne m’étonne pas. J’aime voir ma fille se découvrir. J’ai des enfants qui cherchent leur personnalité. En tout cas, je veux qu'ils testent des choses. Qu'ils explorent. Ils me demandent mon avis, mais je leur dis : c'est mon avis, après, toi, c'est ta personnalité : ne fais pas comme moi, surtout ne fais pas comme moi. Alors ils voient, font leurs expériences mais ils reviennent quand même vers moi le plus souvent (sourire).
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