Familles

À Paris, le cocon préservé et joyeux du joueur d’escrime Enzo Lefort et de la créatrice de bijoux Kitesy Martin

Enzo Lefort et Kitesy Martin en famille chez eux à Paris

Chez

Enzo Lefort, Kitesy Martin et Indya, 4 ans

L'appartement, porté par toutes les ondes joyeuses qui s'en dégagent, s'ouvre à vous comme une petite cabane préservée. Enzo Lefort et Kitesy Martin ont choisi de s'installer dans l'Est parisien : c'est ici que les vies mouvementées et actives de l'escrimeur de haut niveau et de la créatrice des bijoux Kitesy Martin Studio font une halte. Le quotidien familial y est plutôt détendu et rieur, quoiqu'obéissant aux contraintes de l'emploi du temps sportif d'Enzo Lefort. Dans le salon, qui fait aussi office de salle à manger et de cuisine ouverte, la grande bibliothèque ponctue les lieux de mille bibelots, souvenirs affectifs, objets et oeuvres d'art collectés au fil du temps par ce couple de créatifs. Créatifs au pluriel, parce qu'ils ont plus d'un tour dans leur sac et plus d'un projet en cours à leur actif... Rencontre enjouée à la veille des jeux olympiques de Paris.

Lieu

Paris

texte

Elsa Cau

Photographies et Vidéos

Valerio Geraci, Carine Bouhier

Enzo Lefort et Kitesy Martin en famille chez eux à Paris
Dans la cuisine d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Indya Lefort à Paris

Dans le salon, au pied de notre

Indya dessine.

Enzo Lefort et Kitesy Martin en famille chez eux à Paris
Dans la cuisine d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Indya Lefort à Paris

Dans le salon, au pied de notre

Indya dessine.

Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris

Le salon-salle à manger, avec le "principal élément de déco de la maison : la bibliothèque", remplie de souvenirs, d'objets et d'oeuvres. A gauche, notre table basse

Enzo Lefort et Kitesy Martin en famille chez eux à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Enzo Lefort et Kitesy Martin en famille chez eux à Paris

La passion pour la photographie jusque dans les appareils vintage, chinés aux quatre coins du monde.

l'équipement sportif d'Enzo Lefort
Enzo Lefort et Kitesy Martin en famille chez eux à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris

Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'escrimeur Enzo Lefort est pluridisciplinaire. Ici, le manga autobiographique "Enzo".

Enzo Lefort et Kitesy Martin en famille chez eux à Paris

La passion pour la photographie jusque dans les appareils vintage, chinés aux quatre coins du monde.

l'équipement sportif d'Enzo Lefort
Enzo Lefort et Kitesy Martin en famille chez eux à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris

Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'escrimeur Enzo Lefort est pluridisciplinaire. Ici, le manga autobiographique "Enzo".

Enzo Lefort et Kitesy Martin en famille chez eux à Paris

TSF

Kitesy, Enzo, qui êtes-vous ?

Kitesy

Je suis la fondatrice de la marque Kitesy Martin Studio. Je fais des bijoux et j'upcycle des objets. Mon activité englobe la déco, le vêtement, la chaussure, différents objets. Et je vis ici, avec India, Enzo et Yolo.

Enzo

Je suis escrimeur, membre de l'équipe de France de fleuret. Je vais participer aux Jeux olympiques de Paris pour lesquels je suis en pleine préparation. Ce sont mes quatrièmes JO. Je fais également de la photographie et je vis, ici, avec ma femme Kitesy, notre petite fille India et Yolo qui me griffe les bras à cet instant même.

TSF

Quel est votre parcours, à chacun ?

Kitesy

J'ai fait des études d'arts appliqués à l’Ensaama Olivier de Serres, en textile, puis aux Arts décoratifs de Paris, en stylisme. Après, j'ai travaillé dans différentes maisons de couture. Je suis passée par Chloé, Balmain, Vuitton. La mode, en tant que designer ou assistante designer. J'ai fini par partir pour être indépendante. J'ai d'abord créé une marque de maroquinerie qui n'existe plus, puis ma marque de bijoux actuelle.

Enzo

Cela ne vous dérange pas si je découpe le dessin de Didi en même temps ? J'ai commencé l'escrime quand j'avais 5 ans, en Guadeloupe. Je suis arrivé en région parisienne à l'âge de 16 ans pour faire sport-étude. Par la suite, j'ai intégré une école de kiné. Quand j'ai eu mon diplôme, j'ai eu la chance de ne pas avoir à travailler immédiatement, puisque je gagnais déjà ma vie grâce à l'escrime. Et vers la fin de mes études, j'ai commencé à faire de la photographie. C'est devenu de plus en plus important, et elle a maintenant une place prépondérante dans ma vie. J'ai sorti des livres photos, je fais des expos. Ça, c'est quelque chose que je fais en parallèle de ma carrière d'escrimeur, avec mon podcast, aussi, qui s'appelle « Le Rebond » et s'attache au rapport à l'échec chez les sportifs de haut niveau. J'ai une douzaine d'épisodes à mon actif, pour le moment. Côté escrime, attention, c'est redondant : j'ai été double champion du monde individuel, champion du monde par équipe, quatre fois champion d'Europe par équipe, champion olympique par équipe et vice-champion olympique par équipe.

TSF

Quelle hyperactivité, tous les deux !

Enzo

Je crois que je tiens ça de ma femme.

Kitesy

Il est pire que moi !

TSF

Comment en êtes-vous venue aux bijoux, Kitesy ?

Kitesy

Pour commencer, j'ai toujours aimé porter beaucoup de bijoux. Quand j'avais l'âge d'India, on m'appelait « Madame Bijou » à la maternelle ! J'ai grandi avec une maman qui a toujours aimé les bijoux fantaisie. J'ai des souvenirs de grandes fouilles dans ses tiroirs. Quand j'ai créé ma première marque, de maroquinerie, je me suis rendu compte que la difficulté quand on est indépendant dans la mode, ce sont tous les intermédiaires entre nous et le client. C’est pourquoi j’ai eu envie de limiter les intermédiaires. L'avantage du bijou fantaisie quand on est manuel et créatif, c'est qu'on peut fabriquer soi-même ses prototypes et les premières productions. Tant que c'est à taille humaine, c'est gérable. J'ai donc commencé seule dans mon salon et maintenant, on est une dizaine dans un bureau ! D'ailleurs, on s'installe dans un nouvel espace à Paris, en septembre.

TSF

Ce n'est pas difficile, de combiner toutes ces carrières ?

Enzo

C'est surtout une question d'organisation. Je shoote beaucoup sur mes temps libres. Et j'ai la chance d'être épaulé par un groupe d'amis avec qui j'aime bien travailler. Mes potes les plus proches, je leur parle toujours de mes projets et on fait souvent les choses ensemble. Sans oublier que, généralement, ce sont des projets à long terme, des choses que j'ai le temps de préparer bien en amont, ce qui fait que je suis rarement dans des périodes de rush : parce que c'est aussi important de garder du temps libre pour passer des moments privilégiés en famille et pour faire des découpages avec ma fille !

TSF

C'est facile de gérer vie de famille, belle carrière et une certaine célébrité ?

Enzo

Déjà, cela permet de garder les pieds sur terre. En tout cas, moi, cela m'aide beaucoup à relativiser les échecs, les défaites, les contre-performances qu'on peut avoir parce que le lendemain matin, il va quand même falloir que je sorte du lit, que je prépare ma Didi pour aller à l'école. La vie ne s'arrête pas là !

Kitesy

Moi, j'ai l'impression que c'est beaucoup d'organisation pour gérer les deux, pour tout gérer. Mais avoir un enfant remet les choses en place de toute manière, recentre et nous rend aussi plus efficaces. On a envie de bien faire les choses au travail pour se concentrer à la maison et être à 100% avec notre petite fille. Les moments à trois sont super précieux, parce que c'est vrai qu'ils sont assez rares avec nos emplois du temps. Hier, on a eu une soirée plateau télé et on a trop kiffé.

Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Kitesy Martin
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris

L'une des récentes publications des photographies d'Enzo Lefort.

Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Kitesy Martin
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris

L'une des récentes publications des photographies d'Enzo Lefort.

Enzo Lefort et Kitesy Martin en famille chez eux à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
La cuisine d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Enzo Lefort et Kitesy Martin en famille chez eux à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
La cuisine d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Enzo Lefort et Kitesy Martin en famille chez eux à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
La cuisine d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Les Lefort au complet à Paris

TSF

Et vous réussissez à partager cette charge mentale, l'organisation quotidienne, familiale, de carrière...?

Enzo

J'ai un emploi du temps que je ne maîtrise pas, ma profession d'escrimeur l'exige.

Kitesy

Il n'est pas son propre boss, contrairement à moi.

Enzo

Mon entraîneur m'envoie mon emploi du temps, donc je découvre mon planning qui n'est pas le même d'une semaine à l'autre. Je dois caler tout ce que je fais à côté, en fonction de cet emploi du temps sportif. Et je suis souvent parti à l'étranger. J'ai neuf compétitions dans le monde, sans compter les stages. En gros, je pars entre cinq et dix jours par mois. Kitesy a énormément de mérite parce qu’elle se retrouve alors seule avec India et récupère la charge mentale du foyer.

Kitesy

Dernièrement, Enzo a été absent pendant trois semaines. Donc Harry (son père, ndlr) est venu de la Guadeloupe pour m'aider.

Enzo

On a de la chance, il est retraité et peut nous aider énormément. Et Indya adore son papi, qui peut ainsi passer du temps avec sa petite-fille parce que c'est vrai qu'habitant en Guadeloupe...

Kitesy

Normalement, on se retrouve une fois par an. Là, on a la chance de se voir un peu plus.

Enzo

Bon, là, c'était aussi une période assez intense avec les Jeux olympiques qui arrivent. L'an prochain, je vais ralentir un peu les déplacements. L'entraînement, aussi. Je pourrai me le permettre. Et c'est un moment charnière dans la carrière de Kitesy avec ses nouveaux bureaux, la marque qui prend de l'ampleur. Donc en gros, ce sera à mon tour d'être là en renfort et de récupérer un peu de cette charge mentale pour la soulager.

TSF

Comment appréhendez-vous ces Jeux olympiques qui approchent ?

Enzo

Je n'ai pas forcément le temps d'y penser parce que je suis vraiment absorbé par mon quotidien. Je m'entraîne tous les jours, deux fois par jour, les petites journées trois heures, les denses, cinq. Je me prépare le mieux possible. Après, ça reste du sport. Tout ce que je peux faire, c'est contrôler ma préparation et puis on verra le jour J. Je suis quand même très content de pouvoir participer à cette compétition devant ma femme, mon père, ma mère, ma sœur, ma fille.

Kitesy

Il est cassé. Il a mal partout.

Enzo

Je vais bientôt avoir 33 ans. J'ai commencé à l'escrime à 5 ans. Je fais du sport de niveau depuis que j'ai 16 ans. Dix-sept années de sport tous les jours, deux fois par jour, hormis le samedi ou le dimanche... parce qu'il y a souvent les compétitions. Mon corps est fatigué. J'ai de l'arthrose à toutes les articulations, à la cheville, aux genoux et à la hanche, de petites lésions aux tendons. C'est comme pour tout. Le sport, c'est bien, mais moi, je ne fais pas du sport santé, je fais du sport de haut niveau, l'excès nuit et le sport ne déroge pas à la règle ! Mais j'ai aussi une chance : que ma passion soit mon métier. C'est quelque chose qui peut parfois être difficile à vivre au quotidien, mais quand je vais à l'entraînement, que je retrouve mes potes et que je fais ce que j'aime, je l'oublie.

TSF

Ces carrières, on les arrête assez jeune ?

Enzo

Oui, totalement. Là, j'aimerais bien continuer jusqu'aux Jeux de Los Angeles, ce qui m'emmènerait à 37 ans et c'est déjà beaucoup. Je suis déjà le deuxième plus vieux de mon groupe. On verra bien, saison après saison.

TSF

Et après ?

Enzo

J'aimerais bien créer un studio de création où je suis libre de faire ce que je veux, avec qui je veux, si j'ai envie de travailler dans la photographie, dans l'édition, dans l'audiovisuel, même dans la communication et le marketing. Ce qui m'intéresse, quand je mène un projet, c'est de maîtriser un peu tous les aspects communication, marketing, événementiel...

TSF

Kitesy, c'est effectivement un tournant dans votre carrière qui se joue en ce moment.

Kitesy

Oui, complètement. Il y a eu un tournant pour moi cette année, pour ma marque surtout. J'ai décidé de lui donner la chance et l'énergie qu'elle mérite. Avant, je crois que j'avais peur. Peur d'embaucher des gens, de prendre des risques. Mais cette année, j'ai décidé de me mettre dedans à fond. Et au final, ma casquette change. Avant, je me sentais plus designer, créative, et maintenant, je me sens vraiment cheffe d'entreprise. Les changements de bureaux, les nouvelles recrues, et puis, tout récemment, notre collaboration avec Patou, je sens que c'est un tournant pour la marque. Il s'en passe des choses, cette année !

TSF

Dans quel environnement avez-vous grandi et comment a-t-il influencé vos goûts ?

Kitesy

On est très différents tous les deux. Moi, j'ai grandi en région parisienne avec mes parents dans un pavillon de banlieue et mes parents, ils s'en fichent un peu de tout ce qui est artistique, créatif. Et je me souviens très bien que je n'aimais pas la déco chez moi quand j'étais petite (rires) ! Quand mes copines venaient chez moi, à 4 ou 5 ans, je changeais la déco de ma maison. Je ne m’en rends compte qu'en ce moment, parce que je vois qu'India s'en fout complètement, elle. Il faut dire que, comme mes parents ne venaient pas d'un milieu créatif, ils avaient des doutes me concernant, étaient inquiets de comment j'allais gagner ma vie. Donc j'ai grandi avec cette idée-là et je pense qu'à l'époque, si on m'avait dit : tu vas être styliste, tu vas dessiner des objets, ils vont devenir vrais, j'aurais halluciné. Bon, à part ça, ma mère est une femme naturellement coquette et élégante. Elle m'a sensibilisée aux matières, aux compositions des vêtements, aux finitions, peu importe la marque. C'étaient toujours des marques à petit prix, mais elle me montrait qu'on pouvait trouver des choses élégantes dans n'importe quel budget. C'était son challenge tous les jours. J'ai cette vision d'elle, toujours apprêtée, vernis et rouge à lèvres, épaulettes années 1980 !

Enzo

Moi, j'ai grandi en Guadeloupe dans une maison familiale qui avait beaucoup de mobilier en acajou. Mon père a construit une partie de la maison, notamment la charpente. Il y a beaucoup de choses qui viennent de la Guyane et d'Amérique centrale ou du Sud. Mais c'est vrai que j'ai un rapport à l'intérieur très fonctionnel. Je suis parti en région parisienne assez tôt pour faire sport-étude et j'ai fait sept ans d'internat. Neuf mètres carrés avec ton matos d'escrime, tes vêtements, ton matériel scolaire. Et, entre chaque saison, tu déménages, donc il faut être assez agile, assez mobile. Alors, j'ai longtemps cultivé un rapport plutôt pragmatique à la décoration d'intérieur. Parce que moi, il fallait que toute ma vie rentre dans deux, trois valises ! C'est plutôt Kitesy qui m'a sensibilisé à ça. J'ai aussi affiné aussi mon regard et la photographie m'a beaucoup apporté.

TSF

Comment êtes-vous arrivés dans cet appartement ?

Enzo

J'ai toujours vécu dans des appartements que je trouvais à la première visite. Ici encore... Je crois qu'on a commencé à regarder un mercredi soir et le vendredi soir, j'ai visité celui-ci sans Kitesy, qui devait travailler. Je l'ai tout de suite aimé. En plus, j'ai eu un bon feeling avec l'agent immobilier, qui m'a reconnu, c'est un passionné de sport. En rentrant, j'ai dit à Kitesy : « Il faut qu'on se positionne ! » Elle me répond : « Non, pas le premier quand même. » On en a visité trois autres en quelques jours. À chaque fois, c'était naze.

Kitesy Martin chez elle à Paris
Les médailles d'Enzo Lefort
Kitesy Martin chez elle à Paris
Les médailles d'Enzo Lefort
Kitesy Martin chez elle à Paris
Les médailles d'Enzo Lefort
Enzo Lefort et Kitesy Martin en famille chez eux à Paris

Enzo Lefort

J'ai un emploi du temps que je ne maîtrise pas, ma profession d'escrimeur l'exige.

Les bijoux de Kitesy Martin Studio

Dans la chambre à coucher parentale, les bijoux de Kitesy sont rois.

dans la chambre d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Dans la chambre d'Indya Lefort à Paris
Dans la chambre d'Indya Lefort à Paris
Dans la chambre d'Indya Lefort à Paris
dans la chambre d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Les bijoux de Kitesy Martin Studio

Dans la chambre à coucher parentale, les bijoux de Kitesy sont rois.

dans la chambre d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Dans la chambre d'Indya Lefort à Paris
Dans la chambre d'Indya Lefort à Paris
Dans la chambre d'Indya Lefort à Paris
dans la chambre d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Les bijoux de Kitesy Martin Studio
Les bijoux de Kitesy Martin Studio
Enzo Lefort et Kitesy Martin en famille chez eux à Paris

TSF

Avez-vous réalisé beaucoup de travaux ?

Enzo

Non ! C'est vrai qu'on n'avait pas un budget de travaux énorme. On pouvait faire de la décoration, de la peinture... Maintenant qu'on habite dans un appartement dont on est propriétaires, c'est vrai qu'on se projette un peu plus. Bon, ce n'est pas non plus un château, il n'y a pas la place pour énormément de meubles. On se lâche plutôt sur l'accrochage, petit à petit. Maintenant que je fais de la photo, j'ai des expositions, donc j'ai des tirages. Kitesy et moi avons aussi une passion commune, ce sont les livres d'art.

Kitesy

Et ici, l'agencement nous plaisait. Il n'y avait pas grand-chose à changer. On a refait le sol, la peinture, ajouté la grande penderie de la chambre.

TSF

Montrez-nous un élément, un objet ou une œuvre que vous aimez particulièrement ici.

Kitesy

La vraie déco, c'est notre bibliothèque. Avec notamment mes chaussures de mariage (rires). Il y a aussi la lampe que j'avais dessinée pour une collection il y a un an. J'aime beaucoup ce portrait dessiné d'Enzo. On a un certain nombre de lampes à poser.

Enzo

J'ai pas mal d'appareils photos anciens, que je chine souvent. Dont celui-ci, du Bloc soviétique, commercialisé pour les Jeux olympiques de 1980 à Moscou. Il y a aussi un appareil photo que Kitesy m'a offert pour mon anniversaire, à l'ancienne avec la visée. Et des albums de la collection photo Fashion Eye que j'adore – je suis ambassadeur de la maison pour les Jeux olympiques. J'adorerais faire un Fashion Eye en photo pour Louis Vuitton ! Et ça, c'est l'invitation pour le défilé en janvier, auquel j'ai eu la chance de participer ! Je l'ai gardée en souvenir. Il y a aussi, ici, le manga que j'ai écrit sur ma vie...

TSF

Quelles sont vos influences photographiques, Enzo ?

Enzo

J'aime beaucoup le travail de Martin Parr. De Ren Hang, aussi.

TSF

Quelles sont vos actualités ?

Kitesy

Kitesy Martin Studio investit de nouveaux bureaux, un atelier-boutique sur rendez-vous, qui ouvrira en septembre au 36, passage Charles Dallery dans le 11ème. En ce moment, on est en plein dans les travaux... Et pour la première fois, on propose une collection sur l'application Choose, en vente depuis le 22 juillet.

Enzo

Pour moi, bien sûr, il y a les Jeux Olympiques du 26 juillet au 11 août, avec mes épreuves qui sont le 29 juillet. Et en parallèle, une exposition de mes photographies à la Samaritaine à Paris, qui dure jusqu'au 8 septembre, et une autre au Palais de Tokyo, commissionnée par le Comité international olympique, qui dure pendant toute la durée des Jeux olympiques. Enfin mon livre "Journal d'un athlète" qui retrace ma sélection et ma qualification aux Jeux olympiques sur plus d'un an, est disponible aux éditions Fisheye, sur leur site internet et à la FNAC !

TSF

Quelles sont vos bonnes adresses du quartier ?

Kitesy

Mori Café (2, rue des Taillandiers Paris XIe), un resto japonais végan, que j'adore. J'y vais très souvent. Il y a aussi Café Caractère collé à Mori (2, rue des Taillandiers, Paris XIe) qui fait du café d'exception et de délicieuses pâtisseries à emporter ou sur place. Je pense aussi à Mona Lisait (211 rue du Faubourg Saint-Antoine, Paris XIe), une bonne chaîne de déstockage de livres. La boutique de la rue Saint-Antoine est plutôt spécialisée dans les livres d'art.

Enzo

L’épicerie fine Chez Edmond (2, rue Monte Cristo Paris XXe) avec une belle sélection de charcuteries, fromages, vins, confitures. Notre spot café : Cantine Caféinée (137 bis rue de Charonne, Paris XIe) et enfin Hark Records (76 rue Léon Frot, Paris XIe)

TSF

Que pensez-vous de The Socialite Family ?

Kitesy

Pour moi, The Socialite Family n'est pas qu'une marque, c'est un média hyper inspirant. Je vais souvent sur le site pour avoir des idées déco, pour regarder comment les gens aménagent leur cuisine, plus largement leur maison. Et puis aussi pour voir des associations de couleurs dans les intérieurs. Je trouve ça très fort en couleurs en général !

Enzo

J'avoue que c'est grâce à ma femme que j'ai découvert l'univers de The Socialite Family. J'aime l'univers et puis aussi la marque : je trouve que les objets et les meubles habillent chaleureusement la maison !

TSF

Avez-vous une ou plusieurs pièces préférées dans notre collection ?

Kitesy

Chez nous, on a la

. J'aurais adoré avoir les

, qui sont modulaires, mais elles ne collent pas avec les dimensions de mon salon...

Enzo

Moi aussi j'adore notre table basse

, elle a un design à la fois sobre et épuré, mais avec du caractère.

Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Enzo Lefort et Kitesy Martin en famille chez eux à Paris
Kitesy Martin chez elle à Paris

Dans le salon, notre

Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Enzo Lefort et Kitesy Martin en famille chez eux à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Kitesy Martin chez elle à Paris
Kitesy Martin chez elle à Paris

Dans le salon, notre

Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Le salon d'Enzo Lefort et Kitesy Martin à Paris
Enzo Lefort et Kitesy Martin en famille chez eux à Paris
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Kitesy Martin chez elle à Paris
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