Familles

À Paris, l’appartement familial aux accents éclectiques de la fondatrice et directrice artistique de The Socialite Family

Constance Gennari chez elle et en famille à Paris

Chez

Constance Gennari, Laurent Geneslay, Achille 14 ans, Brune 12 ans, Léonard, 4 ans et Uno, 1 an


L’idée d’origine était celle d’une joyeuse observation sociologique. À travers son média, Constance Gennari caressait l’espoir de faire découvrir une nouvelle génération de parents, par le prisme de leur intérieur. C’était il y a dix ans. Et c’est chose faite et réussie. Entre-temps, l’observation s’est transformée en action. La terminologie peut étonner, mais c’est bien la ligne directrice de la marque de décoration The Socialite Family, développée en 2017 : « faire famille ». Penser un mobilier fonctionnel qui n’empiète en rien sur son esthétique. Créer de nouveaux classiques, des pièces nomades, qui traverseront les générations et les intérieurs. D’où que l’on se tienne, la famille est ici l’essence même du propos et des recherches. Quoi de plus naturel, donc, que de pénétrer dans l’intimité de celle qui scrute l’histoire et le goût des autres ? Constance Gennari est Parisienne, Milanaise, mère, femme, entrepreneuse et inarrêtable. Au rythme de 25 idées par demi-heure, la curiosité toujours à l’affût d’un quelconque choc esthétique, fût-il enfermé dans des détails aussi précis que le variateur des luminaires des années 1980, l’énergique fondatrice et directrice artistique de The Socialite Family n’est pas une mince affaire à suivre. Menant de front sa carrière, sa famille – trois enfants et un mari lui aussi entrepreneur – et, histoire d’ajouter un peu de défi à l’ensemble, son jeune golden retriever Uno, elle a récemment décidé de prendre un peu du temps qu’elle n’a pas pour tout changer dans son intérieur. Coïncidence ? Une décennie a passé. Les dix premières années d’existence de The Socialite Family, dix ans à vivre et à s’agrandir dans cet appartement familial niché au faîte d’un immeuble industriel des années 1930. Un cycle qui s’achève… mais ne dit-on pas que tout est éternel recommencement ? État des lieux.

Lieu

Paris

texte

Elsa Cau

Photographies et Vidéos

Clothilde Redon, Elsa David

Dans le salon de Constance Gennari à Paris
Dans le salon de Constance Gennari à Paris
Dans le salon de Constance Gennari à Paris

Régnant en pièce maîtresse du salon,

ajoute une touche ludique et élégante pour toute la famille.

Dans le salon de Constance Gennari à Paris
Dans le salon de Constance Gennari à Paris
Dans le salon de Constance Gennari à Paris

Régnant en pièce maîtresse du salon,

ajoute une touche ludique et élégante pour toute la famille.

Dans le salon de Constance Gennari à Paris
Dans le salon de Constance Gennari à Paris
Dans le salon de Constance Gennari à Paris
Dans le salon de Constance Gennari à Paris
Constance Gennari chez elle à Paris

TSF

Quel est votre parcours ?

Constance

J’ai grandi entre Paris et Milan. Après Lübeck et Janson de Sailly, j’ai étudié l’histoire de l’art puis le droit à La Sorbonne dans l’espoir de passer le concours de commissaire-priseur. Mais le hasard a fait que je suis entrée au magazine Milk qui venait d’être créé, avant de travailler à l’agence des Ouvriers du Paradis, qui connaissait alors son âge d’or dans les années 1990, étant vraiment à l’origine de cet esprit de la femme Rive gauche pour le Bon Marché ! Après, je suis devenue acheteuse d’art dans la publicité. Je devais trouver le bon photographe pour le bon projet, proposer une signature au client. Mais j’avais du mal à entrer dans le moule des agences de pub. Moi, j’aime l’accident…

TSF

Rappelez-nous la genèse de The Socialite Family.

Constance

J'ai envoyé ma première newsletter The Socialite Family – au quotidien, je dis Socialite pour aller plus vite – un vendredi 13, en 2013, à un moment de ma vie où j'étais prête à monter ma propre entreprise. À l'époque, c'était la mode des blogs, des formats faciles pour montrer son goût, qui avaient l’avantage de révéler au monde beaucoup de talents de l’ombre ! Moi, j’ai utilisé ce format-là pour montrer l'intérieur de mes amis, ce que je considérais comme étant une nouvelle génération de familles. Je m’étais donné le temps de mes indemnités de chômage pour monter le site.

TSF

Quelle est l’identité que vous avez voulu apporter au média ?

Constance

J’avais envie de mettre en avant la famille d’aujourd’hui : celle qui fait des enfants plus tard – avec en général plus de moyens, aussi. J'ai commencé par mes amis avec un mode de vie très urbain. Avec des parents qui travaillent, qui voyagent avec leurs enfants, qui vivent souvent de façon plus étroite avec eux que les générations précédentes. Ce sont des gens qui ont développé leur goût avec le temps, sont dotés d’une personnalité très forte qui se reflète dans leur intérieur. Mais la déco, c’est tout de même un compromis : on ne choisit pas tout ce qu'on a chez soi seule, malheureusement (rires). L'idée n'est pas non plus de mettre l'appartement ou la maison sous cloche à cause des enfants trop jeunes ou énergiques. Au contraire, il faut leur apprendre ! Chez moi, nous avons été élevés avec de belles choses. Et puis de toute façon, les objets, les meubles, ça vit. Tant pis. C'était ça, aussi, les débuts de The Socialite Family : montrer la vraie vie, avec un peu de bazar et des mélanges entre meubles du quotidien et objets plus précieux, pas des intérieurs parfaits. Même si, oui, il y a une recherche.

TSF

D’ailleurs, les débuts du média The Socialite Family étaient aussi ceux du système D !

Constance

Au début, je faisais traduire le site par un ami. J'ai demandé à un jeune DA, Jeff Paf, de faire ma maquette. J'allais chez un développeur de mon quartier qui me regardait l'air goguenard, l'air de dire que ça n'allait jamais fonctionner ! J'étais enceinte de Brune et on travaillait de sa cave. J'avais besoin de tout voir, tout superviser jusque dans le moindre détail. J'avais toujours mon idée en tête. J'envoyais des newsletters toutes les trois semaines qui correspondaient à autant de familles shootées par des photographes qui, au début, ont accepté de travailler en échange de bons procédés... Souvent, c'étaient des photographes de mode à qui je proposais d'investir un peu la déco, parce que leur œil sur le sujet m'intéressait.

Dans le bureau de Constance Gennari

entourent la table de poker signée Joe Colombo, transformée en bureau pour la directrice artistique de The Socialite Family.

Dans le salon de Constance Gennari à Paris
Dans le salon de Constance Gennari à Paris
Dans le salon de Constance Gennari à Paris
Dans le salon de Constance Gennari à Paris
Dans le salon de Constance Gennari à Paris

Jeux de textures et de motifs avec

Dans le salon de Constance Gennari à Paris
Dans le salon de Constance Gennari à Paris
Dans le salon de Constance Gennari à Paris

Jeux de textures et de motifs avec

Uno, le golden retriever de Constance Gennari
Dans le salon de Constance Gennari à Paris
Les lectures de Constance Gennari chez elle

Constance Gennari

J'ai envoyé ma première newsletter The Socialite Family un vendredi 13, en 2013, à un moment de ma vie où j'étais prête à monter ma propre entreprise.

Constance Gennari chez elle à Paris

TSF

Quand avez-vous décidé de lancer la marque de décoration ?

Constance

Au départ, je n'avais pas de business model (rires). D'autant plus que je me refusais à vendre les « portraits de famille », comme on me suggérait de le faire. Je tenais à cette indépendance de goût et d'esprit. J'ai rencontré mon associée, Marianne Gosset, par un ami commun, deux ans après le lancement de mon blog. Elle rentrait de New York, où elle était en fusion-acquisition à la Barclays. Elle avait déjà dit oui à un emploi, ici, à Paris. Mais on a passé une matinée ensemble et... elle a décidé de se lancer avec moi. Un jour, La Redoute nous a proposé de faire quelque chose ensemble : ce fut la collection-capsule de chambres à coucher The Socialite Family pour La Redoute qui a très bien fonctionné. J'ai travaillé avec leurs designers, dans leurs usines du nord de la France. Marianne m'a demandé si j'avais d'autres idées, et j'en avais plein la tête, évidemment. On a décidé de se lancer. On a présenté notre première ligne de mobilier et d’objets en off du Salone del Mobile à Milan en 2017. Nous comptons désormais trois designers en interne et des artisans qu'on source avec beaucoup d'attention en Europe.

TSF

En dix ans, The Socialite Family a beaucoup évolué, tant du point de vue de la marque de décoration que du média.

Constance

Oui, mais pour moi, l'envie est la même et je me sens la même : j'ai encore envie d'être sur les prises de vues des familles, d'être inspirée par l'histoire des gens et de leurs intérieurs. Et bien sûr, j'ai encore tant d'idées de collections ! Il est vrai que nous nous sommes beaucoup développées. Mais je suis encore au début de l'histoire. Nos piliers sont les mêmes depuis le départ : pour la marque, l’art des matières – avec un sourcing d’artisans européens très minutieux –, l’art des couleurs, qui ont une importance fondamentale pour moi, et celui des compositions et des contrastes. J’ajouterais une identité franco-italienne prononcée qui me vient de mon histoire, bien que je ne m’y enferme pas et ne m’empêche jamais d’être inspirée par tout ce qui m’entoure. Nous réalisons désormais 4 collections par an.

TSF

Justement, quelles sont vos inspirations, au quotidien ?

Constance

Elles sont très diverses et partent souvent de rencontres. Que ce soit avec des gens passionnants et créatifs, ou avec un film, un livre – ce n'est pas sur les réseaux sociaux qu'on apprend, selon moi –, une exposition, une trouvaille aux puces. Et puis l'Italie, où j'ai en partie grandi, l'histoire du design italien qu'on vivait au quotidien à Milan. Je peux aussi être inspirée par un voyage, ou en observant mes enfants et leur manière de voir le monde, de s’habiller, leurs découvertes à eux. Une constante, chez moi, réside dans la curiosité et l’éclectisme. Ce qui me manque aujourd'hui, c'est du temps, le temps pour s'inspirer !

Chez Constance Gennari à Paris

en velours côtelé blanc calment le jeu des rideaux à larges rayures et des coussins

Chez Constance Gennari à Paris

Dans une pièce qui fait la part belle aux tissus,

apporte un peu de minéral.

Chez Constance Gennari à Paris

parfait support pour mélomane.

Chez Constance Gennari à Paris

en velours côtelé blanc calment le jeu des rideaux à larges rayures et des coussins

Chez Constance Gennari à Paris

Dans une pièce qui fait la part belle aux tissus,

apporte un peu de minéral.

Chez Constance Gennari à Paris

parfait support pour mélomane.

Chez Constance Gennari à Paris
Dans le salon de Constance Gennari à Paris

Constance Gennari

J'ai fait du canapé modulable Rotondo de notre marque un élément central du salon. C'est mobile, convivial et ludique pour tous. Je transforme le pouf assorti en table basse ou en assise selon les besoins. C'est cet esprit-là qui me plaît : dynamique et en élégance.

Dans la salle à manger de Constance Gennari
Dans la salle à manger de Constance Gennari
Dans la salle à manger de Constance Gennari

Sur la table de la salle à manger,

et

Constance Gennari chez elle à Paris

TSF

Vous avez grandi dans un environnement familial spécifique : une mère très parisienne, un père italien...

Constance

Ma mère est une excentrique. Assez sévère dans notre éducation à tous les quatre, mais quelque part un peu folklorique, très culottée et surtout, très élégante, avec une culture de dingue. Elle m'emmenait partout. On a grandi avec deux lévriers italiens, au milieu de ses trouvailles – elle chinait beaucoup, continue de se rendre à l'hôtel Drouot tous les jours, aux puces de Saint-Ouen très souvent. Elle est très curieuse et depuis toujours, hyperdébrouillarde, même si très dépensière. Nous vivions dans une maison de poupées toute tapissée et bourrée d'œuvres et d'objets sur deux étages dans le XVIᵉ arrondissement. Ma mère ne buvait que dans des verres en cristal et ne dînait qu'avec de l'argenterie. Tout en écoutant les Doors.

TSF

Lorsqu'on vous connaît, on reconnaît chez vous, en héritage, un certain goût du détail et du classicisme, mais aussi un aspect beaucoup plus détendu.

Constance

C'est peut-être le côté italien... Mon père était tout l'inverse de ma mère : un intérieur minimal et on ne dépense pas trop, ça ne l'intéressait pas. Ce sont plutôt mes amis italiens qui m'ont ouvert les portes de beaux immeubles de famille.

TSF

Comment décririez-vous votre goût ?

Constance

Il évolue en permanence. Par mon éducation, j’ai hérité d’un amour pour le XVIIIe siècle (d’où l’amour des tapisseries !) et plus largement pour un style classique, bourgeois. Mais aussi une passion pour les couleurs, ainsi qu’une tendance plus radicale et moderne, notamment dans le design, issue de ma branche italienne, sans doute. J’aime le choc des cultures, le mélange des époques et des genres. C’est comme pour le vêtement : je n’aime quasiment que l’ancien, je marie des trouvailles de friperies – dont je suis obsessionnelle – avec quelques beaux classiques vintages des grandes maisons, ou, de temps en temps, une paire de souliers ou un accessoire moderne. J’ai récemment voyagé aux Etats-Unis où j’ai par exemple fait une fixette sur les santiags anciennes et contemporaines !

TSF

Cette année, vous avez tout changé dans votre appartement familial. Que ne pouviez-vous plus voir en peinture ?

Constance

Le sol en béton ciré, gris ! Je l'ai simplement conservé dans la cuisine. Je voulais mettre un carrelage blanc et puis, finalement, j'ai pensé que ce serait trop clinique.

TSF

Précisons que nous sommes ici dans un immeuble historique et que vous êtes sensible à l’harmonie entre l’architecture des lieux et leur décoration.

Constance

Ici, nous sommes dans un immeuble industriel des années 1930, d'anciennes usines textiles. Dans l'appartement, l'architecture intérieure avait déjà été pensée pour les anciens propriétaires par Laurent Buttazzoni. On n'a pas touché à la disposition de l'espace. On a simplement recoupé une pièce quand Léonard est né. Le reste, c’est de la décoration.

TSF

Quels changements avez-vous opérés dans la décoration chez vous, alors ?

Constance

J'avais vraiment envie de quelque chose de beaucoup plus doux. De la moquette partout, d'une ambiance très 1970/80 où l'on a envie de vivre par terre, de créer plusieurs recoins dans les pièces, notamment dans le salon qui est très grand. Il y a plus de couleurs qu’auparavant mais je voulais aussi épurer : moins de pièces, que de belles choses, plus rien qui traîne. J'aime le fait de n'avoir plus rien sur mes tables basses : voilà. Ça respire, ça fait un bien fou ! Quand l'œil se pose, c'est sur une jolie lampe, un beau tableau, point. Pour les livres et les magazines parce que nous en avons beaucoup qui nous accompagnent depuis longtemps, qu'on accumule, et dont je m'inspire pour travailler, j'ai créé une extension de la bibliothèque. J’aime beaucoup le canapé modulable Rotondo de notre marque, dont le tissu léopard rejaillit particulièrement bien sur la couleur ocre de la moquette. Et puis avec les enfants et le chien, c’est pratique, ça bouge, ça se remet, ça se salit sans qu’on ne le remarque trop… Dans le couloir, j'ai installé un parquet Versailles que j'ai chiné...chez ma mère ! Il y a des années, elle est passée devant un hôtel particulier en travaux. Elle a vu le parquet arraché, a hurlé au crime et l'a récupéré pour le mettre chez elle à la campagne, dans le Perche. On l'a mis chez nous cette année, latte par latte, en complétant les manques par du neuf. Ensuite, on a tout poncé, tout ciré, tout verni. Nous avons aussi transformé la pièce fermée attenante au salon, qui nous sert de salle de télévision, de jeux, de bibliothèque. Pour notre exposition La Scopa, l'hiver dernier, qui a connu un franc succès, pendant laquelle nous avions pris possession avec nos collections The Socialite Family d'un hôtel particulier voué à la destruction en plein Paris, j’ai récupéré les tissus que nous avions tendus aux murs et j’ai créé ce décor de boîte drapée dans cette pièce qui ne possède pas de fenêtre. J'ai acquis à cette occasion quelques tableaux d'une artiste néerlandaise découverte grâce à The Curators, Renske Linders, comme cette paire de fesses dans mon bureau ! Le soir, j'allume notre petite lampe Tubo qui l’éclaire à merveille.

Dans le bureau de Constance Gennari

Eclairage idéal pour paire de fesses parfaites :

Chez Constance Gennari à Paris
Dans l'entrée de Constance Gennari à Paris
Chez Constance Gennari à Paris
Dans l'entrée de Constance Gennari à Paris
Chez Constance Gennari à Paris
Dans l'entrée de Constance Gennari à Paris
Dans l'entrée de Constance Gennari à Paris
Dans l'entrée de Constance Gennari à Paris
Dans l'entrée de Constance Gennari à Paris

Après le léopard, le tigré avec

Dans l'entrée de Constance Gennari à Paris
Dans l'entrée de Constance Gennari à Paris
Dans l'entrée de Constance Gennari à Paris

Après le léopard, le tigré avec

Dans le bureau de Constance Gennari

TSF

Vous vivez en famille. Il n'y a donc pas que vous qui décidez, ici, de la décoration...

Constance

C'est vrai. Laurent et moi n'avons pas toujours les mêmes goûts et devons faire des compromis, comme tout le monde. Mais ce qui est génial, c'est qu'il aime de plus en plus ce que je lui propose (rires). Ici, dans le salon, il y a un bureau vintage de la maison américaine Herman Miller qui lui appartient, d’ailleurs, tout comme ce superbe fauteuil Hans Wegner en corde.

TSF

Pouvez-vous nous désigner l’un de vos endroits favoris, dans l’appartement ?

Constance

Mon coin bureau à moi, dans un renfoncement du salon, flanqué de baies vitrées qui donnent sur les toits et notre petit balcon ! Ma pièce maîtresse ici, c’est bien sûr mon bureau, en réalité une table de poker du designer Joe Colombo. Il est entouré de ma documentation, de mes livres et de mes objets fétiches, parfois de famille, comme cette petite lampe Gallé qui appartenait à ma grand-tante. À chaque coin de la table, il y a quatre angles en cendrier qui se détachent quand on veut fumer. J'entretiens depuis toujours une passion pour les cendriers, j’en ai beaucoup, plutôt italiens d'ailleurs. Tout ça pour ne pas fumer… Je travaille souvent d'ici, et juste en face de moi s'assoit Léonard, mon fils cadet, avec son carnet de coloriages. À mon bureau j’ai associé à un tabouret en plexi acquis en Italie : en ce moment, j'adore le plexi.

TSF

Que nous prépare The Socialite Family dans ses prochains temps forts ?

Constance

Eh bien, en ce moment, nous sommes en pleine présentation de notre toute dernière collection, L’Arte della Gioia. Ça vit, ça vibre, c’est un véritable hymne au « chez-soi », au cocon qui nous accueille en marge d’une rentrée chargée pour retrouver ses marques, préparer l’automne… et se perdre dans un bon bouquin. Voire vivre sa vie comme un roman ! J’avais envie de faire un clin d’œil à la rentrée littéraire : nous avons donc déroulé ce fil d’un intérieur élégant et assez intemporel, ponctué de livres à messages, coloré et enveloppant, très chaleureux, avec des contrastes de matières et de références, aussi. Certains motifs s’inspirent ainsi du Grand Siècle, d’autres sont des clins d’œil aux années 1980 qui me passionnent ces temps-ci. Un intérieur d’intello, quelque part (rires.) À plus long terme, j’aimerais que The Socialite Family puisse évangéliser d’autres continents. Nous avons ouvert, l’année dernière, notre premier bureau à New York. À suivre…

dans la chambre de Constance Gennari

Dans la chambre parentale, nos couvre-lit

et

animent le lit avec

et

dans la chambre de Constance Gennari
Chez Constance Gennari à Paris
dans la chambre de Constance Gennari
dans la chambre de Constance Gennari
Chez Constance Gennari à Paris
dans la chambre de Constance Gennari
dans la bibliothèque de constance gennari

Constance Gennari

J'entretiens depuis toujours une passion pour les cendriers, j’en ai beaucoup, plutôt italiens d'ailleurs. Tout ça pour ne plus fumer, c'est bête !

Dans la chambre de Brune la fille de Constance Gennari à Paris
Dans la chambre de Brune la fille de Constance Gennari à Paris

Posé sur le lit de Brune,

comme un petit berlingot féminin.

Dans la chambre de Brune la fille de Constance Gennari à Paris
Dans l'entrée de Constance Gennari à Paris
Dans la chambre de Brune la fille de Constance Gennari à Paris
Dans le bureau de Constance Gennari
Dans la chambre de Brune la fille de Constance Gennari à Paris
Dans la chambre de Brune la fille de Constance Gennari à Paris

Posé sur le lit de Brune,

comme un petit berlingot féminin.

Dans la chambre de Brune la fille de Constance Gennari à Paris
Dans l'entrée de Constance Gennari à Paris
Dans la chambre de Brune la fille de Constance Gennari à Paris
Dans le bureau de Constance Gennari
Chez Constance Gennari à Paris
Dans le salon de Constance Gennari à Paris
Constance Gennari chez elle et en famille à Paris
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Nos créations sont fabriquées dans les meilleurs ateliers européens, principalement en Italie et en France.

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