Rencontre au cœur du Marais avec la nouvelle vague d'architectes.

Nous sommes architectes d’intérieur, nous concevons  et aménageons des lieux de vie publics ou pour des particuliers.

Nous avons comme ambition de créer des lieux faciles à vivre, avec des lignes simples et relativement épurées. Le point de départ du projet reste toujours le contexte, l’histoire d’un lieu ou la façon de vivre des gens lorsqu’il s’agit de particuliers. Nous aimons quand les époques se confrontent, le mélange des genres. Et laisser respirer les lieux, laisser rentrer la lumière. Nous essayons de créer des lieux sensibles, atmosphériques et nous espérons qu’ils dureront dans le temps !

Oui, dans la mesure où il existe une réelle fluidité entre nos vies privées et professionnelles. Nous nous inspirons de beaucoup de choses, qui surgissent de voyages, d’expos, de livres et très souvent du quotidien et de Paris. Le revers de la médaille, c’est qu’il est parfois difficile de s’arrêter.

Festen signifie célébration, ce fut le premier mot qui nous soit venu à l’esprit et il s’est imposé naturellement au fur et à mesure.

Nos contextes familiaux respectifs sont assez loin du milieu de l’architecture ou du design. Notre éducation s’est construite au fur et à mesure (et continue de se construire), avec beaucoup de curiosité, de rencontres et un sens de l’observation accru.

Il y en a beaucoup. Des boîtes de toutes sortes en cuir ou en bois provenant de l’héritage familial, ou encore deux photos dans notre bureau de la Villa Malaparte, offertes par un de nos client photographe à la fin de son chantier. Des objets qui ont une histoire.

Une chauffeuse de Oscar Niemeyer ou un canapé de Tobia Scarpa. En un peu plus raisonnable, la bibliothèque Cabana des frères Campana, et nous venons de nous offrir une chaise Superleggera de Gio Ponti, un petit bijou.

Eileen Gray, Scarpa, Ponti, et Peter Zumthor, Michael Anastassiades pour ses luminaires minimalistes et sensuels. Nous avons découvert le travail de Geoffrey Bawa au Sri Lanka récemment. Une véritable leçon d’architecture et de paysagisme. Les artistes Taryn Simon et Rudolf Stingel, Cy Twombly et Richter. On adore les photographies de Paul Graham. Dernières expos inspirantes, Le bord des mondes au Palais de Tokyo et l’expo sur Carlo Mollino à l’Institut culturel italien de Paris.

De manière très concrète, des rangements ! Dans nos rêves, un jardin et un garage rempli de motos.

Mélanger les genres et les époques dans le mobilier et les objets, utiliser des matières nobles ou naturelles (bois, pierre, métaux ) travaillées de façon brute ou sophistiquée,  travailler le blanc aux murs dans toutes les nuances qu’il offre. Respecter l’histoire du lieu, c’est toujours important. Et les risques ne sont jamais mauvais à prendre, tant que les lieux sont personnels et qu’il s’en dégage une certaine harmonie.

Nous n’aimons pas trop donner de leçons de manière générale… On a quand même une petite allergie aux spots qui transforment n’importe quel appartement en showroom impersonnel ! Et tenter de ne pas trop tomber dans la copie des pages de magazines.

On est jamais déçu chez Richer , sinon la buvette de Camille un bar à vin rue Saint Maur, Anahi qui est à deux pas de chez nous ou encore les burgers du H dans le 17ème.

L’ArcoBaleno. Leurs articles sont passionnants, et Amytis, Les jardins suspendus pour leurs belles compositions de plantes. À Paris, les puces de Saint-Ouen, en particulier le stand Artefact d’Alexandre Guillemain, et Rue Hérold pour la sélection toujours juste de tissus de Charlotte de La Grandière.

Un hôtel 4 étoiles à Pigalle, un autre près de Saint Raphaël, un restaurant dans Paris, des projets privés à Paris, en Corse et en Normandie.